Une bouffée d'air facile et rapide à lire
« Accepter ce qui est » est un petit livre de développement personnel qui se lit avec facilité et légèreté mais qui, mine de rien, invite à une vraie profondeur. À travers des exemples concrets et des histoires simples, les autrices nous tendent des miroirs, parfois doux, parfois un peu piquants, pour mieux nous faire réfléchir.
Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est que accepter ce qui est ne rime ni avec passivité, ni avec résignation. Ce n’est pas non plus un appel à aimer coûte que coûte tout ce qui nous arrive, ni à désirer l’inacceptable. C’est plutôt une posture lucide : « Voilà la réalité, telle qu’elle est, maintenant. Je n’en ai pas d’autre. Alors comment puis-je la vivre au mieux, et peut-être même m’en servir pour grandir ? »
Accepter ce qui est, c’est faire le choix de ne pas se laisser enfermer dans le rôle de victime. C’est reconnaître que la vie, dans sa rudesse parfois, dans ses détours, nous offre des expériences précieuses — des leçons qui nous préparent, doucement ou brutalement, à notre prochaine étape.
J’ai aussi beaucoup apprécié les pistes concrètes pour revenir au moment présent (ce qui, entre nous, n’est pas ma spécialité). Observer les faits, sans trop d’interprétations. Éviter les pièges de la victimisation. Et ne plus attendre que la solution vienne de l’extérieur (coucou le passage savoureux sur le mythe du prince charmant).
Accepter ce qui est, finalement, c’est accepter d’être humain.e. De ne pas tout contrôler. De poser ses limites et de dire : « là, c’est trop ». C’est choisir le réel plutôt que l’illusion, même quand il pique. Et paradoxalement, c’est souvent dans cette lucidité qu’on retrouve un vrai pouvoir d’action.



